Made in China est une confrontation entre le Made in Amdo, à travers l'exemple du multi-culturalisme de la région tibétaine éponyme et le Made in Weibo, symbole de la toute puissante culture Han et de son hyperconnexion numérique et urbaine.

Made in Amdo

Cette première partie de l'exposition traite de la diversité culturelle et spirituelle de l’Amdo (Tibet oriental) aux moyens de photographies et d’une installation intitulée Il y aura des adeptes. Le drapeau chinois y est détourné et figé en mouvement dans de la résine. Le rouge du drapeau est reconstitué à partir d’empreintes de bottines militaires. Le titre est un clin d’oeil au film éponyme de Toshiya Fujita (⾃有后来⼈), réalisé en 1963.

Le désanchantement du monde

Menant à la seconde partie de l'exposition, l'escalier sert de support à une deuxième installation Le

désenchantement du monde.

 

L’installation se compose d’une branche où flottent quelques ex-voto, des drapeaux de prières qui épousent la rampe d’escalier et d’un arbre à ex-voto reconstitué en carton, posé sur le sol.

 

Le titre fait référence aux travaux de Max Weber, et plus précisément à la Sociologie des religions

(1910-1920).

Made in Weibo

Grâce aux photographies et à une troisième installation intitulée Maître chat ou le Chat botté, la salle du bas s'intéresse à l'acculturation dans la Chine contemporaine.

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Diffusé par la Chine et le Japon, le chat porte-bonheur, zhao cai mao ou maneki-neko, représente à la fois l'accueil et la fortune.

 

Il est présent dans le monde entier en devanture de magasins et de restaurants. L’installation prend la forme d’un socle peint

du même rouge que l'installation Il y aura des adeptes sur lequel sont disposés 55 chats tournés face à un chat qui leur est supérieur en taille et en poids.